Deux minutes avec Sylvester Stallone à Paris
Publié le 5 Février 2008
Lundi, 20h15, Gaumont Opéra. Plusieurs centaines de fans s’entassent derrière les barrières de sécurité du cinéma. Ils guettent l’arrivée de leur idole : Sylvester Stallone. La star vient présenter, un an après avoir fait la même promo pour «Rocky Balboa», son «John Rambo». Et en attendant le roi de la gonflette, les badauds chauffent leurs voix et leurs flashs sur les premières vedettes qui foulent le tapis rouge. Enrico Macias, Emma Daumas, Tex et Lââm déclenchent une gentille hystérie.
A l’intérieur du cinéma, une déco spéciale jungle avec feuillage et filets de camouflages. Dans l’ascenseur qui mène à la salle, des groupies se chamaillent: «Je t’ai dit qu’il fallait rester à la porte. On ne va pas bien le voir ! Je suis dégoûtée.»
20h30, une cinquantaine d’invités ne trouvent pas de place assise et provoquent une légère pagaille dans l’organisation. L’humoriste Tomer Sisley fait son entrée. On lui trouve rapidement une chaise alors qu’une pluie d’applaudissements couronne l’entrée de Sylvester Stallone. Encadré par une tripotée de garde du corps, Sly fend la foule à vitesse grand V et grimpe sur scène : «Merci d’être venu !» lâche le colosse. «J’ai toujours pensé qu’il fallait être bref avant deux choses : les matchs de foot et les projections de film !» Et Stallone de s’en aller en serrant des grappes de mains. «Tout ça pour deux minutes, c’est abusé quand même», peste-on ici et là….
Deux heures plus tard, direction le Bound, avenue Georges V. Le bar select accueille la star, une tripotée de mannequins et quelques célébrités hexagonales. Henri Leconte taille la bavette à Ophélie Winter alors que Mario, le finaliste déchu de la première Star Ac’ essaie de se trouver des amis. Lord Kossity nous raconte ses aventures du soir : «Putain, je suis arrivé à 20h32 à la projo. Les videurs n’ont pas voulu me laisser entrer car ils m’ont dit que c’était complet. J’avais les boules. Je me suis un peu énervé, je les ai insultés. Tout ça sous les caméras du Grand Journal de Canal+. C’est vraiment pas bien ce que j’ai fait. Ils font leur boulot tu vois, mais sur le coup, j’étais fou !»
Minuit passé, Sly s'engouffre dans sa limousine en saluant ses derniers fans qui poireautent devant l'entrée.
Cédric Couvez
Photo BENAROCH / SIPA Sylvester Stallone à la fête de "John Rambo" au Bound, le 04 février 2008