News de la Night - Embouteillage de stars chez Rykiel
Publié le 2 Février 2008
Par Cédric COUVEZ
Mercredi, 20 heures tapantes, 175 boulevard Saint-Germain dans le 6ème.
Sous une fine pluie, une nuée de badauds stationne devant la nouvelle boutique Sonia Rykiel. Le barrage de sécurité à peine franchi, les flashs crépitent. C’est Lionel Jospin qui fait une entrée digne d’un Mick Jagger. L’ancien Premier ministre est encerclé par les chasseurs d’images alors qu’il tente péniblement de claquer des bises à Pierre Arditi et Charlotte Rampling. Mais dix minutes plus tard, plus rien! Les photographes le délaissent. Lionel est seul.
Ils foncent tous mitrailler… Bertrand Delanoë. Dans la cohue, un des cadreurs qui porte à bout de bras sa caméra écrabouille les petons de Claudia Cardinale. Le maire de Paris sert des mains à tout va. «Même le soir dans les boutiques de luxe, il réussit à créer des embouteillages!» lance ironiquement une vieille dame drapée de vison. Bertrand salue Lionel avant de poser avec Sonia et Nathalie Rykiel pour la photo de famille. On se croit à un meeting funky du PS. Plus discrète, Béatrice Dalle observe le manège de loin quand soudain le brouhaha laisse place à un vif éclat de joie: Delanoë vient de couper le ruban rouge sous un tonnerre d’applaudissements.
«Rendez-vous au Club 53!»
On découvre enfin l’intégralité de l’échoppe transformée le temps d’un soir en discothèque high-tech: Dance floor lumineux, sound-system super-musclé, bar à champagne tous les dix mètres. La nouba ne fait que commencer. Plus de mille invités paradent dans les entrailles de la bête. Bertrand Delanoë fait sa révérence en saluant ses hôtes: «Merci beaucoup Sonia et Nathalie, c’est vraiment extraordinaire. Je suis très heureux pour vous.»
Le groupe américain branchouille CocoRosie s’empare de la scène et distille un pysché-folk du meilleur effet. Lou Douillon et Mélanie Laurent dansent vaguement. A la fin du showcase, une voix retentit: «Rendez-vous maintenant au Club 53!» La boîte éphémère créée au troisième étage en lieu et place des bureaux du siège. On grimpe. Pedro Winter, le manager de Justice et Daft Punk, est aux platines. Il balance du bon rap américain alors que Sonia Rykiel et sa fille se détendent dans leur carré v.i.p. Jusqu’à deux heures, la fête bat son plein. Bonne nouvelle, Paris s’est réveillé. © Cedric Couvez, Bertrand Delanoe à l'inauguration de la boutique Sonia Rykiel, 175 bd Saint-Germain, Paris 6ème, jeudi 31 janvier 2008