News de la Night

Publié le 5 Octobre 2007

La Fashion Week n’est pas un sprint mais une course de fond. A deux jours de la fin de l’épreuve, la fatigue s’installe, les jambes deviennent lourdes et les neurones démissionnent…
 
Tout comme la cannelle dans le punch, rien de tel que de mettre un peu d’art dans la mode pour se mettre en jambe avant une longue soirée.
 
Jeudi, 19 heures, direction la Galerie Artcourt, au 54 rue du Faubourg Saint-Honoré pour le vernissage de « Urban Dreamers », la première exposition française de Quick. Ce dernier n’a rien à voir avec une marque de restauration rapide, c’est tout simplement une des légendes du graffiti new-yorkais. Ces peintures sont aussi psychédéliques qu’urbaines, et quelle surprise de voir des tags à deux pas de l’Elysée !
 
22 heures, je file au Roméo. L’établissement est une des boîtes les plus kitsch de la rive gauche qui se loue souvent au BDE des écoles de commerce, mais ce soir, on attend du lourd, du très lourd ! La bande de Boombox, la party londonienne la plus déjantée de la décennie, a trusté un Eurostar entier pour fêter dignement la sortie de la nouvelle compile Kitsuné, le label pointu.
 
Si c’est déjà l’enfer à la porte, c’est vraiment le paradis à l’intérieur. Les Britanniques insufflent un vent de folie incomparable. La crème de la hype londonienne qui a lancé la Nu-Rave cette année s’apprête à faire un demi-tour radical avec la Nu-Grave : fini le fluo, place à l’over-dressed en noir et blanc. Un peu comme aller à un enterrement mais sous MDMA.
 
Derrière les platines, Gildas et Massaya, les deux boss de Kitsuné mettent une claque à toutes les fashionistas en goguette. Les remixes électro du duo sont surpuissants. Les Daft Punk pogottent sans leur masque, la piste est sur le point d’exploser, on trinque avec des bouteilles de champagne pleines, des pelles se roulent à tout va et il n’est que minuit…
 
3 heures du matin, fin de la nouba. Le maquillage noir a coulé et un ressortissant d’outre-Manche est en « bad » sur le trottoir… Je sprinte au Baron pour finir ma virée et tombe sur le big boss de Warner qui me parle de sa passion pour les BB Brunes, le combo de bébé rockeurs un poil énervant.
 
Quelques coupes plus tard, deux habitués me disent que « Bruce Willis était là hier, entouré par deux poulettes atomiques». Merci pour l’info ! Dans un élan de confiance, le Dj passe Toto et on se laisse alors bercer par le rock FM des 80’s. Il est 5 heures, Paris s’endort…
 ©Cédric Couvez ¦ Kitsuné party

Rédigé par Carospears

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