Sophie Marceau et Christophe Lambert - "Notre amour est juste, simple, vrai"

Publié le 24 Septembre 2008

Depuis la médiatisation de leur histoire d'amour, née sur le plateau de La disparue de Deauville, dans lequel Sophie Marceau dirigeait Christophe Lambert, nous rêvions de retrouver les deux stars françaises sur les planches ou sur grand écran. Pas uniquement pour combler notre dose de voyeurisme, mais surtout afin d'assouvir notre désir de voir à nouveau deux de nos meilleurs comédiens, réunis au générique d'une même oeuvre.

Après avoir refusé bon nombre de propositions au théâtre et au cinéma — sans doute par peur de mélanger vie publique et vie privée —, le couple à la ville a finalement accepté de jouer ensemble, ayant totalement craqué à la lecture du scénario de L'homme de chevet, une histoire d'amour adapté du roman d'Eric Holder, que met en scène Alain Monne, à Carthagène, en Colombie.

Sophie y incarne Muriel, une jeune femme tétraplégique, aussi bien dans son corps que dans sa tête, alors que Christophe est Léo, un ancien boxeur cabossé par une vie sur les rings, les malheurs et l'alcool, embauché pour veiller sur elle et s'en occuper. Deux destins qui se trouvent sur l'écran, à l'instar des deux comédiens qui l'ont fait dans la vie.

Dans le numéro de Paris Match en kiosque demain, le couple-star, en totale fusion, revient sur cette expérience commune, et leur amour "juste, simple, vrai".

La première à se livrer est la star de La Boum : "Je ne voulais pas qu'on fasse un film ensemble, qu'on utilise notre vie privée, c'était très clair. (...) (Mais) j'ai été tellement émue que j'ai fini (la lecture, ndlr) en larmes. C'est un des plus beaux scripts que j'aie lus de toute ma carrière. J'ai demandé à Christophe d'en prendre immédiatement connaissance, et il l'a lu à son tour deux fois d'affilée. Nous avons trouvé très joli qu'on nous propose cette histoire tellement inattendue par rapport à notre couple..."

Christophe confirme : "Ce qui m'a le plus frappé dans cette histoire, c'est la force de l'amour. (...) Maintenant, est-ce qu'il y a des correspondances avec moi dans la vie ? Certainement, parce que j'ai connu des périodes difficiles de dépendance à l'alcool sur laquelle j'ai travaillé par la suite, travail qui m'a permis de tirer un trait sur ces problèmes".

Quand on les interroge sur le fait de tourner avec quelqu'un que l'on aime, Sophie répond, comme une évidence : "Il est plus simple d'embrasser quelqu'un qu'on aime même si les baisers de cinéma ne réveillent rien de sexué. (...) Dans la vie de tous les jours, un couple fonctionne à travers de multiples petits compromis. Au cinéma, ce n'est pas comme ça : il n'y a pas de compromis, c'est chacun pour soi".

Avant que Christophe ne confie : "Ton regard m'oblige à me dépasser pour ne pas te décevoir..."

Puis, quant à leur rencontre — faisant un parallèle avec celle dans le film qui change la vie de leurs personnages —, Sophie confie : "Cela s'est passé de manière spontanée, sans calcul, sans plan de séduction bidon, sans salamalecs, sur le tournage de mon film (La disparue de Deauville, ndlr), dans l'immédiateté du travail. Nous ne sommes pas partis du principe qu'il fallait se rencontrer pour vivre une histoire d'amour. Ça s'est fait, point".

Christophe se rappelle leur premier contact : "Nous ne nous connaissions pas avant. Il y avait eu une brève rencontre, dans une soirée, il y a longtemps, et on ne s'était même pas parlé, juste salué. Notre histoire est comparable à celle de nos personnages : elle est juste, simple, vraie".

La sortie du film fait tout de même se poser des questions à la star des Femmes de l'Ombre : "Je redoute la sortie du film parce qu'on se retrouvera sur la place publique en tant que couple. (...) (Mais) si ça fonctionne aussi bien au cinéma que dans notre vie, je veux dire avec la même harmonie, alors ce sera parfait".

Rédigé par Cinéstarsnews

Publié dans #Cinéma

Commenter cet article