News de la "Night" parisienne -La Gaîté redécouvre ses nuits d'ivresse

Publié le 24 Septembre 2007

O-1.JPGQuatre ans ! Cela fait quatre ans que Paris n'avait pas inauguré un nouveau méga-club rive gauche. Le 1er octobre 2003, Johnny Hallyday s'improvisait RP et lançait son Amnésia au JT de 20h de TF1. Une discothèque qui aura tenu quelques mois avant de fermer et de laisser Montparnasse à une horde de jeunes loups accros à la tecktonik. Rue de la Gaîté, à quelques encablures de la tour géante, Gérard Louvin tente aujourd'hui sa chance avec le « O ». Le théâtre Bobino fait office de cabaret depuis un an mais le célèbre producteur vient juste d'obtenir son ADN, la sacro-sainte « autorisation de nuit préfectorale » qui permet de rester ouvert jusqu'à 6 h. Alors vendredi, à minuit, les convives triés sur le volet étaient excités à l'idée de découvrir la nouvelle boîte de 2 000 personnes. Pour faire monter le buzz (et régler les derniers détails techniques), les portes ne se sont ouvertes qu'à minuit et demi. Les invités suppliaient les attachés de presse de leur offrir un bracelet « VIP », donnant accès à la mezzanine et à un open bar gargantuesque. Santé !
 
L'avantage du premier étage est surtout d'offrir une vue sans pareille sur l'établissement. Les volumes et la boule à facettes sont énormes et la scène dégagée. Tout sourire, les serveurs maquillés enchaînent les coupes de champ com­me le DJ les titres house. La clientèle est très hétéroclite. Des gays bon chic bon genre côtoient des mannequins de l'Est. Un arrière-goût d'Ibiza plane sur Bo­bino. Bonne nouvelle, le club n'a pas claqué son budget dans les people mais dans le sound system. Les basses d'une puissance inouïe et les aigus cristallins font trembler les entrailles.
 
A 2 h, Fred, le directeur du dancing, monte sur scène et annonce que le Pa­lais, la boîte estivale cannoise, prendra ses quartiers d'hiver à partir du 26 octobre. Les DJ les mieux payés de la planète s'y relaieront der­rière les platines. Une bonne heure plus tard, la chanteuse Deee-Lite et ses deux choristes offrent un show-case surprise. Mais l'ambiance tombe à l'eau et seul le tube Groove is in the Heart réveille la salle. Il est déjà bien tard. En sortant, tout le monde se donne rendez-vous dans un mois pour tester le lieu en conditions réelles. On saura alors si Gé­rard Louvin a réussi son pari.

http://www.bobino.fr




Rédigé par Carospears

Publié dans #News- Actu

Commenter cet article